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大人？

  ... Adulte ?

J'ai tiré cette citation d'un site sur l'enseignement, le texte parle plus précisément de l'enseignement de la lecture. 

< D'abord, est-il si judicieux de vouloir faire aimer quelque chose à quelqu'un ? L'amour, peut-il être le résultat d'une contrainte, fût-elle intelligente ? Ne sait-on point que l'obligation d'aimer quelque chose ou quelqu'un aboutit le plus souvent à faire aimer tout à fait ailleurs ?

 [...]

Oui, direz-vous, mais les lentilles peuvent être indispensables à l'équilibre alimentaire… Si tel est le cas, la contrainte ne servira à rien, au contraire. La seule chose efficace, c'est, tout en respectant le goût de l'autre, de travailler à le convaincre de manger des lentilles, tout en ne les aimant pas. Seule l'intelligence permet cela. Cela s'appelle « être adulte » ; cela s'appelle aussi « être motivé ».  Comme on sait, la motivation est le contraire de l'envie, laquelle ne ne peut pas être un moteur d'action. Etre motivé, c’est vouloir librement ce dont on n'a pas envie, parce qu'on a compris  que c'est une condition de réussite d'un projet, ici celui d'être en bonne santé… ! >

 Je suis d'accord avec la première partie, c'est sûr qu'on ne peut pas forcer quelqu'un à aimer quelque chose ni quelqu'un ... bien qu'il soit aussi possible de le manipuler un petit peu.

 Mais ce qui me déprime révolte, c'est de trouver encore la notion d'adulte liée à la concession et au renoncement. Je hais cette notion que devenir adulte c'est apprendre à renoncer, accepter les choses telles qu'elles sont et suivre le chemin jusqu'à la fin.

 D'autre part, c'est complètement en dehors de la nature humaine de penser qu'on puisse être motivé par raison, sans être tenaillé par l'envie. Il me semble que l'envie d'obtenir quelque chose est le seul motif valable pour être motivé. En dehors de ça on pourra toujours se dire ce qu'on veut et aussi se contre argumenter soi même pour justifier l'abandon. On peut parfois faire quelque chose dont on a pas envie dans le but d'obtenir une autre chose qui nous fait tellement envie qu'on en passe par là où il faut pour l'obtenir, mais ce type d'efforts ne peut être que de courte durée, avec un résultat assez rapide.

 Par exemple la langue anglaise ne m'intéresse pas du tout, mais pour devenir enseignante je devrais passer des exams d'anglais, je compte donc étudier cette langue, mais une fois mon objectif atteint je sais que je soufflerais et qu'il n'y aura plus d'anglais dans ma vie. Part contre pour rien au monde je ne partirais dans un pays anglophone dans l'optique de m'y installer définitivement, ce serait du pure masochisme. Le dénonmé On a dit que l'anglais était indispensable et qu'on en avait besoins tout le temps. Eh bien, n'aimant pas du tout l'anglais, dans mon quotidient il n'y a de l'anglais nulle part, et je ne plaisante pas, il m'est très rare de tomber sur un site écrit en anglais en faisant des recherches, sans doutes les sujets de mes recherches sont éloignés des USA. Par contre partout il y a des kanjis, dans les films, sur internet, dans mes livres, sur mes posters ... et c'est une grande frustration pour moi quand je ne comprends pas (≥_≤) Je suis donc motivée pour apprendre le japonais et mes motifs n'ont rien de raisonnables, c'est pourquoi j'ai fais des choses folles pour atteindre mon but comme laisser tomber une proposition d'embauche. Allors mon envie n'est pas un moteur d'action ? Par envie j'ai changée de région, je suis passé du sud de la France près de la frontière espagnole à Lille, j'ai repris mes étude après 5 ans d'intéruption et j'ai renoncé à vivre avec un salaire dans un appart pour vivre avec des bourses et un petit boulot dans une chambre universitaire (choix que je ne regrette pas du tout, je ne suis même pas plus malheureuse qu'avant). Par motivation j'ai été pendant deux ans chaque jour faire un taff que je n'aimais pas, mais au bout d'un an et quatre mois j'ai décidé que j'arrêterai à la fin  de mon contrat et si j'ai tenu jusqu'à la fin c'est uniquement en pensant chaque jour, plusieurs fois par jour, à cette date de fin.

 L'envie est plus forte que la motivation, croire l'inverse c'est croire que les gens sont incapables de se bouger le cul de leur propre volonté sans y être forcé par une autorité supérieure. Il y a bien des gens qui sont comme ça et ces gens ne m'intéressent pas. On ne devrait pas réfléchir aux problèmes d'éducations en pensant à eux, ou plutôt eux on devrait traiter le problème qu'ils constitus avec moins d'égards on se prennant beaucoup moins la tête. 

 A mon avis une personne qui n'aime pas lire se débrouillera pour ne pas avoir besoins de lire, à plus forte raison si c'est une personne intelligente. Mais il est vrai que "personne intelligente qui n'aime pas lire" c'est une catégorie assez précice qui en réalité ne regroupe pas les gens que l'acte de lecture rebute mais qui n'aiment tout simplement pas les romans. Ces gens sont à distinguer de ceux pour qui lire est difficile et qui donc n'aiment pas ça.